Depuis le début d’année, les crédits bancaires affichent une hausse de 3% tirés principalement par les encours de trésorerie (+13,4%) dans un contexte de rallongement des délais de paiement ,et de hausse de matières premières ( céréales , gaz, hydrocarbures…), augmentant le besoin en trésorerie des importateurs pour financier leurs opérations. Cette tendance s’est accentuée depuis le déclenchement de la crise sanitaire ou ce segment a réalisé une croissance deux fois supérieur au marché, alimenté par les programmes de soutien étatiques (Damane Oxygène et relance). Les comptes débiteurs et crédits de trésorerie représentent à fin Août 2022 : 25% des encours globaux contre seulement 21% avant le déclenchement de la crise sanitaire
Dans une moindre mesure les crédits à l’équipement et les crédits immobiliers affichent des hausses timides de (2,7%) et de (1,4%) .Selon le dernier rapport de BKAM au T2 2022, Le crédit bancaire au secteur non financier devrait s’inscrire sur cette même dynamique et augmenter de 4% en 2022 et de 3,6% en 2023.
Crédits bancaires par objet économique à fin Août 2022
A noter par ailleurs que la sinistralité bancaire se dégrade légèrement à 8,7% . En effet les créances en souffrance ont bondi de 4,4%, soit un additionnel de 3,7 Milliards de MAD depuis le début d’année contre une hausse de 6,7% en 2021
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